Les plaines, le vent, le ciel

En se retournant, on peut apercevoir la basilique de Vézelay. Il ne reste plus qu'une semaine de voyage. Finies les montagnes, finies les collines. Il faut franchir la ceinture de plaines céréalières qui entourent l'Île de France pour ensuite retrouver les grandes forêts domaniales.

Je réapprends peu à peu à ne plus craindre les nuages. Plus d'orages. Le ciel bleu immense en haut, les champs verts en bas. On fonce. Les autoroutes, nationales et grosses départementales sont les fleuves modernes dont il faut trouver les gués, ces petits ponts qui les enjambent encore.

La facilité et l'impatience à l'approche de chez soi endorment ma vigilance et je prends quelques mauvaises décisions dans les rochers de Fontainebleau. Rien de grave, une égratignure. Mais, si tu perds, ne perds pas la leçon.

Ici, il y a du monde. Sur les chemins, sur les rochers, dans les villages. On est début juin, presque l'été, un air de vacances.

Dernier bivouac, dernière étape. Traversée presque complète d'Est en Ouest de la forêt de Rambouillet. On tourne à droite et les pistes familières sont là. Les juments reconnaissent et doublent le pas. On arrive bien tard à la maison, le ciel va bientôt commencer à se voiler de rose. Ce n'est pas bien grave, demain c'est repos.

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